DSI : Pourquoi persister dans les salles informatiques alors que le cloud public est l’avenir ?

Les responsables d’infrastructure des DSI qui insistent encore pour investir dans des salles informatiques internes doivent se poser une question : à quoi bon continuer à dépenser des fortunes en équipements dépassés, quand le cloud public est là, accessible, scalable et sécurisé ?

Pourquoi le cloud public est la solution d’avenir ?

Ah, les techniciens qui aiment déballer leur dernier serveur IBM ou Dell flambant neuf ! Le plaisir de sentir l’odeur du carton fraîchement ouvert, d’admirer ce matériel brillant avant de l’installer dans la salle des serveurs. Mais une fois le serveur installé, quels sont les vrais bénéfices pour l’entreprise ? Plus de coûts, plus de maintenance, et une infrastructure qui devient obsolète dès que les besoins évoluent.

Pendant que ces serveurs s’empilent, le cloud public continue d’évoluer, permettant aux entreprises de se passer de ces achats coûteux et des contraintes physiques. Pourquoi dépenser des milliers d’euros pour des équipements qui seront dépassés dans trois ans quand un service comme Google Cloud ou AWS offre la même puissance de calcul, accessible en quelques clics et pour une fraction du coût ?

Le mythe de la sécurité interne

Certains responsables justifient ces dépenses par un faux sentiment de sécurité. “Nous contrôlons nos serveurs, donc nos données sont en sécurité.” Vraiment ? Il est facile de se convaincre qu’une salle de serveurs bien verrouillée est à l’abri de tout, mais la réalité est tout autre. Les clouds publics comme AWS ou Google Cloud investissent des milliards dans la cybersécurité, avec des équipes dédiées à la protection des données et des systèmes, des audits réguliers, et une infrastructure mondiale ultra-résiliente.

Pendant que vos techniciens appliquent les patches de sécurité manuellement sur vos serveurs internes, les géants du cloud gèrent des mises à jour automatiques et des mesures proactives contre les menaces. En quoi un petit data center interne peut-il rivaliser avec la puissance et la sécurité d’un Amazon, d’un Microsoft, ou d’un Google qui garantissent une continuité de service mondiale ?

L’économie du cloud public : dire adieu aux factures colossales

Le cloud public n’est pas qu’une solution technique, c’est aussi une révolution économique. Pourquoi acheter des baies de stockage qui finiront sous-utilisées ou des serveurs qui surchaufferont à chaque pic d’activité, alors que le cloud vous offre une capacité élastique, facturée à l’usage ? Pas besoin d’acheter pour anticiper la croissance future, vous payez simplement pour ce dont vous avez besoin, quand vous en avez besoin.

Et que dire des frais énergétiques ? Les DSI dépensent des sommes astronomiques pour refroidir leurs centres de données, sans compter les coûts d’électricité. Pendant ce temps, les centres de données des grands clouds publics sont optimisés pour réduire au maximum leur empreinte carbone, avec des solutions de refroidissement et d’alimentation éco-responsables.

Pour être je l’espère assez objectif, j’attire tout de même l’attention aux décideurs de s’assurer des coûts sur le long terme avec les acteurs du marché car une fois engagé il est toujours compliqué de se retirer facilement.

Flexibilité et innovation : le futur appartient au cloud

Au-delà des économies, le cloud public permet d’innover à un rythme que les salles informatiques internes ne peuvent tout simplement pas suivre. Besoin d’ajouter des capacités de calcul pour un projet d’intelligence artificielle ? Un simple clic sur Google Cloud ou AWS vous permet de mobiliser une puissance de calcul immense. Vous n’aurez plus à attendre des semaines pour que les nouveaux serveurs soient livrés et configurés.

Louis Naugés le soulignait bien : les entreprises qui choisissent le cloud public accèdent instantanément à des technologies de pointe, comme le machine learning, le Big Data, ou l’IA, sans avoir à faire des investissements lourds. Pendant que certaines entreprises se battent encore avec leurs serveurs physiques, celles qui ont migré vers le cloud innovent, testent, et déploient des solutions en un temps record.

Les techniciens du futur ne déballent plus de serveurs, ils déploient des solutions

Les techniciens d’infrastructure ont longtemps été les gardiens des serveurs physiques, mais leur rôle évolue. Dans un monde cloud-first, ces techniciens deviennent des architectes de solutions, des experts capables de tirer parti des API et des outils cloud pour optimiser l’utilisation des ressources. Oubliez les serveurs IBM et Dell : l’avenir est dans la gestion et l’optimisation des environnements multi-clouds, où l’infrastructure as code devient la nouvelle norme.

L’heure du changement – Il est temps pour les responsables de la DSI d’abandonner les salles informatiques coûteuses et limitées. Le cloud public offre une flexibilité, une sécurité, et une capacité d’innovation que les infrastructures internes ne peuvent égaler. Comme le disait Louis Naugés, “Le cloud public n’est pas une option, c’est une nécessité.”

Arrêtez de dépenser pour des équipements dépassés. Ouvrez-vous à l’avenir : adoptez le cloud public et réorientez vos équipes pour bâtir l’infrastructure du futur.


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